Georges Barbereau :
J’ai connu Charles en 1950 lors de la rentrée d’octobre à l’Ecole Normale de Tours. Cet établissement, alors sis au Château de Bel Air, commune de Fondettes, recevait les élèves pour quatre années, les trois premières étant consacrées à la préparation des deux parties du bac et la quatrième à la formation professionnelle d’instituteur. Charles y pratiquait plusieurs sports, comme c’était fréquent à l’époque tout en étant un excellent musicien, flûtiste au sein d’un des meilleurs orchestres de bal du moment. Il était très estimé à cause d’un caractère enjoué, d’un sens inné de l’amitié, d’un humour bienveillant qui faisaient de lui une personne au contact facile. Parmi les sports de l’école normale figurait le tennis de table que le directeur, M. Robert Lhomme, estimait important pour le rayonnement de l’école, surtout en milieu rural. L’école normale a été une pépinière de pongistes enseignants, parmi ceux-ci, Paul Rougeux, Jean Bigot et bien d’autres.. Charles fut donc instituteur et, par la suite, il accepta un poste de conseiller pédagogique en éducation physique et sportive, poste qui fit de lui un formateur d’enseignants, le dotant d’un atout supplémentaire dans ses futures et multiples activités pongistes.
Nos vies professionnelles nous séparèrent. Je le retrouvai dans les années 80, lorsque j’intégrai les comités directeurs du CILTT et de la ligue du Centre et que nous encadrâmes ensemble les stages du comité et de la ligue. Charles était à la fois un administratif chevronné et un homme de terrain expérimenté. On se souvient de sa gestion impeccable de la sportive et de sa profonde connaissance des clubs du CILTT et de la ligue, de ses idées toujours mûrement réfléchies dans l’intérêt collectif et de son souci constant de rendre service. En stage, avec les jeunes, il savait faire preuve d’autorité tout en cherchant à s’adapter à chaque cas. Il a été un formateur hors pair tant en arbitrage qu’en entraînement, sans doute aidé en cela par sa profession. Il savait inculquer les notions de base, rendre ses cours attractifs, communiquer son enthousiasme. Avec lui s’éteint un grand serviteur du tennis de table, de la ligue et du comité départemental, à une époque où le sport était porté par les bénévoles et où ceux-ci, travaillant comme des professionnels, ont largement contribué à son développement. Charles avait beaucoup d’amis qui le regretteront longtemps. Georges Barbereau..
Par rapport à ces Projets , Charles a entretenu une PARTICULARITE :
– il a donné , dans chacun de ces domaines , une formation allant des ” Plus Jeunes ” ” aux Plus Vieux ” . Pour la Technique , il a animé des séances allant du Jonglage de l’école de Tennis de Table jusqu’au Perfectionnement des Jeunes ( de Benjamins à Juniors ) pour terminer par les Adultes . Pour la Formation , il a animé des Séances concernant aussi bien les Pilotes que les Futurs Entraineurs Départementaux et Régionaux . Pour la Filière Arbitrage , il a assumé la Formation de tous les Niveaux , Arbitres et Juges Arbitres ( JA1 , JA2 et JA3 ).
Excellent Rédacteur et doué d’une grande Fertilité d’imagination , il a animé et dirigé des Commissions Sportives .
L’étendue de son activité l’a amené à s’occuper de Tous les Pongistes ( Féminines et Masculins de tous les Ages )
Beaucoup de Pongistes vont se sentir un peu Orphelins ” suivant une expression de Bruno SIMON ” “